Il pleut des pierres sur la route du Machu Picchu

Cusco est une belle ville mélant architecture coloniale et murs Incas. On ne reste pas tres longtemps car la temperature n´est pas tres elevée alors que le nombre de touristes l´est.

Il y a des greves et les routes sont bloquées par les paysans en colere luttant contre la privatisation de l´eau. On quitte quand meme Cusco pour se rapprocher du Machu Picchu. Notre taxi zigzague entre les pierres et les cactus semés au milieu de la route jusqu´a ce qu´on se retrouve devant un barrage, ce qui nous oblige a terminer a pied jusqu´au village d´Urubamba (3h de rando avec nos gros sacs plein de souvenirs boliviens).

Le lendemain les blocages sont levés et on continue notre route dans la vallée sacrée en passant par les salines de Maras (terrasses avec des bassins de sel de couleurs différentes) et Ollamtaytambo oú se trouve les ruines d´une cité inca.

C´est aussi de lá que part le train pour le Machu Picchu mais trop cher pour notre budget (30 €,40 kms en - de 2h). On préfere les 7h de bus et 5h de marche pour atteindre Aguas Calientes, village "suisse"(oú l´on parle soit anglais soit en dollars US) au pied du Machu Picchu. On s´approche de l´amazonie avec des bananiers et des cafeiers le long du chemin et des temperatures mas caliente (comme les moustiques).

Le Machu Picchu vaut le détour, ne serait-ce que pour la photo carte postale du site au milieu des montagnes, un lieu magique (mais il y a un MAIS: cf.le commenatire ci-dessous). On réussit a monter au sommet du Waynapicchu (acces limité a 400 personnes pas jour) d´oú l´on a une vue complete sur le site.


Alexis et Emilie en route pour Arequipa.

De l´agitation de la Paz a la sérénité du Lac Titicaca

L´arrivee dans la capitale la plus haute du monde (3660 m) est plutot sympa puisque l´on a une vue sur toute la ville, le centre avec ses buildings dans le creux de la vallee, sur les versants des montagnes des milliers de petites maisons en briques et en fond le sommet enneigé du mont Illamani (6400 m).

Mais dés nos premiers pas dans les rues le coté sympathique est un peu terni par le bruit des klaxons, les bouchons de minibus et taxis et biensur la pollution (seul bon coté la temperature est agréable). C´est incroyable le nombre de personnes qui deambulent toute la journee dans ces rues facon montagnes russes ainsi que dans les nombreux marchés toujours plein de couleurs et d´odeurs.

On passe rapidement a Copacabana ou l´on assiste a la bénédiction de voitures en face de la cathedrale avant de prendre le bateau pour l´Isla del sol sur le Lac Titicaca (le plus haut lac du monde a 3800 m et s´étend sur 8 562 km²).
A l'époque des Incas l'île était un sanctuaire ou se trouvait un temple avec des vierges dédiées au dieu soleil d´ou son nom.

Meme si c´est un endroit tres touristique, la plupart se deplacent en bateaux pour visiter le sud et le nord de l´ile ce qui nous permet de randonner sur un chemin desert, de profiter des ruines et du chemin inca, des plages et des baies ;

un semblant de cote méditerranéenne sauf qu´il n´y a pas de bikini sous le soleil mais des cochons et des vaches s´abreuvant dans l´eau douce du lac Titicaca.

Sur le flanc des montagnes et dans les plaines , les parcelles de culture dessinent un grand echiquier de couleur jaune et vert (mais, blé, haricots).

On a passé la frontiere aujourd´hui, nous sommes toujours au bord du lac Titicaca mais au Perou.

J - 50

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de l´argent et du sucre

On reste 2 jours a Potosi, ville de mineurs avec quelques centaines de mines encore en activité et des conditions de travail toujours aussi dangereuses (pour plus d'infos sur la ville, lisez le commentaire de didier maryse et louise).

On prend plaisir a manger au marché, une grande cantine avec des grosses marmites remplies de spécialités locales (ca change du poulet frites a chaque coin de rue), tout ca arrosé d´un jus de quinoa chaud.

Sucre est differente des autres villes, un petit air d´europe avec des batiments d´architecture coloniale de couleur blanche , un climat plus doux, on apprecie beaucoup.



On part marcher avec Vince (australo-libanais) dans la Cordillera de Los Frailes.
Deux jours de tranquilité au milieu de cratère de Maragua, des paysages de toute beauté, pas d´autre touriste sur notre chemin, seuls des enfants accompagnant mules, chevres et vaches aux champs.

Apres un passage dans le marché coloré de Tarabuco, nous sommes a Oruro et bientot a La Paz(mercredi soir).

Le sel de Bolivie

Le passage de la frontiere depuis l´argentine s´avere tres facile (5 mins pour avoir 2 tampons) et aussitot la physionomie des gens change. Les femmes portent des tenues traditionnelles multicolores, chapeau melon et deux longues nattes.



Une journee dans les canyons de Tupiza ou l´on deguste la specialite locale, les tamales (chausson de farine de mais fourre a la viande de lama) et c´est parti pour 4 jours de 4x4 (entre 3000 m et 5000 m d´altitude) et 1300 kilometres pour atteindre le salar d´Uyuni.



Les pistes rocailleuses nous menent le long de lagunes verte et rouge ou se pressent de nombreux flamants rose avant de traverser des deserts de sable et de pierres, quelques geysers et a l´horizon le volcan Avaroa crachant sa fumee blanche. On apercoit plusieurs vigognes et lamas, seuls animaux capables de supporter la temperature de -15 la nuit.

On atteind le Salar d´Uyuni (12 000 km2 et 100% sel) et ses lisieres de sel qui se dessinent sur le sol nous donnent l´impression d´etre au centre d´un puzzle geant tout blanc. Notre 4x4 roule dans cette infinite de blanc ou il est difficile de se reperer, rien a l´horizon et pas d´autres vehicules, c´est grandiose ! Jusqu´a ce qu´on se retrouve ´´enselés´´ dans le salar, car dessous le sel c´est de la boue, heureusement notre chauffeur est debrouillard et apres une heure d´effort on repart.

On passe une nuit a Uyuni et la seule chose qui nous motive a rester dans cette ville c´est la douche chaude tant attendue. Nous sommes a Potosi. le Sucre c est pour demain.