vendredi 10 avril 2009

Voyage en France depuis Valparaiso


Les amateurs de labyrinthes et de maisons colorées apprecieront Valaparaiso; ce port actif le siecle dernier (et surtout celui d'avant)grace aux Cap-Horniers a gardé un air d´ antant.
La ville adossée aux collines environnantes n´a rien pour seduire les cyclistes, (les amoureux de la petite reine apprecieront les mots de Pablo Neruda dans le commentaire ci-joint), les montées sont rudes et 16 funiculaires deservent les hauts quartiers; dont celui de la Conception ou nous logeons.

On recupere nos courriers a la poste, on oublie rapidement qu´il faut payer pour retirer son courrier ici (?¿?), en repartant avec nos 8 cartes postales. Merci pour nous avoir fais voyager quelques minutes en France a bord d´une gabare sur la Loire (avec vue sur la cathedrale d´orléans), face a des phares en Charente-Maritime, dans une viennoiserie toulousaine. Notre voyage se termine par un coucher de soleil a St georges de didonne en mangeant du pain d´Alencon avec du vrai fromage en compagnie de 2 curieux anes.

En esperant que le labyrinthe du courrier a l´international n´aura pas trop perdu de vos cartes...(on sait deja qu une carte de Limoges n'a pas reussi a traverser l atlantique, si vous ne voyez pas votre carte sur la photo, laissez nous un commentaire a la suite de ce message).

L´oscar de l´ originalité et des miettes de pains revient a Angie;
Le cesar de la perseverance revient a Gégé et Vivi avec pas moins de 3cartes;
Le grammy awards des plus beaux Phares revient a Martine et Serge;
Le 7 d´or du petit dej revient a Sebseb camcam et Zaza;
Le moliere de plus beau bateau avec vue sur Orleans revient a Helene, Claudette et Charles.
Merci a tous, pour ceux qui ont manqué l´occasion de nous ecrire, ils vous restent la possibilité de nous ecrire en france (chez nos parents), on sera bien content d´avoir des cartes postales a notre retour.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pablo Neruda

Ode à la bicyclette

J'allais
sur le chemin
crépitant :
le soleil s'égrenait
comme maïs ardent
et la terre
chaleureuse
était
un cercle infini
avec un ciel là-haut,
azur, inhabité.

Passèrent
près de moi
les bicyclettes,
les uniques
insectes
de cette
minute
sèche de l'été,
discrètes,
véloces,
transparentes :
elles m'ont semblé
simples
mouvements de l'air.

Ouvriers et filles
allaient
aux usines,
livrant
leurs yeux
à l'été,
leur tête au ciel,
assis
sur les
élytres
des vertigineuses
bicyclettes
qui sifflaient
passant
ponts, rosiers, ronces
et midi.

J'ai pensé au soir, quand
les jeunes
se lavent
chantent, mangent, lèvent
un verre
de vin
en l'honneur
de l'amour
et de la vie,
et qu'à la porte
attend
la bicyclette,
immobile
parce que
son âme
n'était que mouvement,
et, tombée là,
elle n'est pas
insecte transparent
qui parcourt
l'été,
mais
squelette
froid
qui seulement
retrouve
un corps errant
avec l'urgence
et la lumière,
c'est-à-dire
avec
la
résurrection
de chaque jour.

Unknown a dit…

j'aime beaucoup celle que l'on voit avec les croissants... hum!